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Anderlecht : plus de deux ans de travaux chaussée de Mons à partir du 17 novembre
13 novembre, par Bryan Mommart
Un vaste chantier de réaménagement débutera ce 17 novembre sur un tronçon de la chaussée de Mons, à Anderlecht, dans le quartier de Cureghem. C’est ce que révèle La DH.
Le projet, porté par Bruxelles Mobilité, prévoit de transformer les abords du square Albert Ier et du square Vandervelde en un espace public unifié et verdurisé. La chaussée de Mons sera mise partiellement à sens unique, de nouvelles pistes cyclables seront créées le long de la voirie et du canal, et le rond-point du canal sera pérennisé.
Le chantier, initialement prévu pour l’été 2024, s’étalera finalement sur plus de deux ans et demi. “En raison de circonstances indépendantes de notre volonté”, indique Bruxelles Mobilité.
Les travaux seront réalisés en cinq phases, la première concernant la partie nord du rond-point jusqu’au printemps 2026. Des fermetures locales sont prévues sur un tronçon du quai Demets et de l’avenue Raymond Vander Bruggen, avec déviation via la rue de Birmingham.
En parallèle, des travaux sont également en cours sur la chaussée de Mons à Leeuw-Saint-Pierre, côté flamand, depuis 2020. Ceux-ci devraient se poursuivre jusqu’à la fin 2027, selon la ministre flamande Annick De Ridder (N-VA). À terme, la rénovation doit permettre d’améliorer le site propre du bus R70 reliant Bruxelles à Hal, et d’en accélérer la liaison.
Rédaction – Photo : Google Street View
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Un conseil communal particulièrement agité à Anderlecht : le PTB veut la démission du MR Gaëtan Van Goidsenhoven
7 novembre, par Maxime Dieu
Le conseil communal d’Anderlecht était particulièrement tendu, ce 6 novembre. “Depuis le début de la législature, cela a été le plus brutal“, décrit le président du conseil Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).
Outre le rejet des deux ordonnances de couvre-feu proposées par le bourgmestre Fabrice Cumps (PS), la séance a aussi été marquée par plusieurs échanges houleux entre conseillers communaux. Le lendemain, Patricia Polanco, cheffe de groupe PTB, déplore dans un communiqué avoir été interrompue à plusieurs reprises par le président du conseil.
L’élue souhaitait profiter du vote du budget du CPAS pour évoquer “les propos inacceptables” de la vice-présidente du CPAS, Marcela Gori (MR). Cette dernière avait publié, en début de semaine, un texte qui n’est pas passé inaperçu: “On arrive en Belgique en 2014, on s’inscrit directement au CPAS, on envoie chaque année un certificat médical disant qu’on ne peut rien faire, et pendant 11 ans, on touche le “win for life” sans jamais avoir cotisé un seul euro à la sécurité sociale ou aux impôts“.
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“J’ai à peine pu prononcer son nom qu’il a dit que c’était hors-sujet. Pendant plusieurs minutes, il m’a empêché de poser mes questions“, déplore la conseillère communale. “Ça n’a rien à voir avec le point madame, je suis désolé. C’est moi qui préside et je pense qu’il y a déjà eu assez d’invectives ce soir. Ça va suffire, on s’en tient au point. Je préside, j’en ai marre“, réagit alors Gaëtan Van Goidsenhoven, visiblement irrité par cette situation, tandis que Patricia Polanco insiste tant bien que mal.
Progressivement, le ton monte entre les deux élus. Pour le président du conseil, ce point ne concerne pas la commune. S’ensuivent des hurlements tant du côté de l’opposition que de la majorité. “Mais tu es malade dans ta tête toi“, lance à un moment donné l’échevin Achille Vandyck (MR) à la conseillère communale PTB. Le président du conseil, lui aussi, perd patience, et élève la voix.
Le PTB y voit un incident “inacceptable” et “condamne fermement une dérive autoritaire du MR”. Patricia Polanco estime que “le Président du conseil communal coupe systématiquement la parole de l’opposition, dès qu’un point dérange. On sent le deux poids, deux mesures, lorsque la majorité ou l’opposition intervient. Par exemple, “Arizona” est le mot qu’on ne peut pas prononcer. Tout ce qui touche au MR et à sa politique antisociale, qui a des conséquences sur les communes, est censuré“.
Pour le parti d’opposition “Gaëtan Van Goidsenhoven n’est plus apte à présider le conseil” et compte porter plainte à l’autorité de tutelle et déposer une motion de défiance à son égard au prochain conseil.
“C’était le cirque romain”
Gaëtan Van Goidsenhoven évoque, de son côté, un conseil communal particulièrement pénible. Il déplore des invectives personnelles tout au long de la séance tant du côté de l’opposition que de la majorité. “C’était le cirque romain. Ce n’est pas un combat de gladiateur que je dois présider“, réagit-il, encore remonté au lendemain de cette séance. “On a parlé de tout et de n’importe quoi hier pour susciter des hurlements. Lorsque des propos me semblent hors cadre, c’est mon rôle de revenir au débat. Il y a des conseillers des deux bancs que j’ai dû interrompre“.
Le président du conseil estime avoir été, hier soir, “on ne peut plus ouvert” et admet avoir interrompu bien trop souvent des conseillers “qui avaient une volonté manifeste de monter le désordre“.
Gaëtan Van Goidsenhoven se défend de museler l’opposition et réagit aux propos de Patricia Polanco : “C’est absolument ridicule. Ou y a t-il l’Arizona au sein de la commune d’Anderlecht ? On peut effectivement transformer le conseil communal en mini chambre de représentant, mais ce n’est pas le lieu“.
► Lire aussi | Une vingtaine de douilles retrouvées place Lemmens, à Anderlecht, confirme le parquet
Face à l’annonce de la motion de défiance, l’élu assume : “Si on veut quelqu’un de mou et de tolérant à l’égard de cela, il faut choisir quelqu’un d’autre. Tant que je serai président, les partisans du chaos doivent savoir que je serai face à eux“.
Le PTB, en plus de la démission de Gaëtan Van Goidsenhoven, réclame les excuses de Marcela Gori, “pour ses propos scandaleux” et de Achille Vandyck, “pour son manque de respect lors de la séance du conseil“.
Plusieurs dizaines de membres du collectif Zone Neutre et des citoyens sont également venus interpeller la majorité à propos de l’expulsion du bâtiment du square de l’Aviation, survenue le 17 octobre. Là aussi, il y a eu des cris, interruptions et tensions qui ont compliqué le travail du président.
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Maxime Dieu
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Une vingtaine de douilles retrouvées place Lemmens, à Anderlecht, confirme le parquet
7 novembre, par Jimmy Foucault
Le parquet de Bruxelles a confirmé vendredi, par la voix de sa porte-parole Laura Demullier, les tirs survenus dans la nuit de mercredi à jeudi sur la place Alphonse Lemmens à Anderlecht, apportant de nouveaux éléments sur les faits.
Peu avant minuit, plusieurs coups de feu ont été tirés sur la place. La police y a constaté des impacts de balles sur les façades de plusieurs habitations ainsi que sur des véhicules stationnés. Plusieurs voitures ont été endommagées et une vingtaine de douilles ont été retrouvées.
Aucun blessé n’a été signalé. Le ministère public a requis le laboratoire de la police judiciaire fédérale ainsi qu’un expert en balistique. L’enquête se poursuit afin d’identifier les auteurs.
Ces tirs sont survenus deux jours après un premier incident au même endroit, au cours duquel un enfant de 11 ans avait été légèrement blessé par des éclats de verre alors qu’il dormait dans une habitation touchée par des balles.
Une quinzaine de douilles avaient alors été retrouvées et deux suspects auraient pris la fuite à trottinette. Le parquet avait ouvert une enquête pour tentative de meurtre.
La place Lemmens, dans le quartier de Cureghem, fait l’objet d’une attention accrue des autorités communales. Fin octobre, deux journalistes de nos journalistes y avaient été pris à partie alors qu’ils réalisaient un reportage, un incident condamné par le bourgmestre Fabrice Cumps (PS) et par l’Association des Journalistes Professionnels (AJP).
Belga
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Violence liée à la drogue : les couvre-feux à Anderlecht rejetés par le conseil communal
7 novembre, par Camille Tang Quynh
Les deux ordonnances de couvre-feu proposées par le bourgmestre Fabrice Cumps (PS) ont été rejetées sous des cris de joie et applaudissements, jeudi soir, au conseil communal d’Anderlecht. Le texte concernant Cureghem a obtenu 12 voix pour, 26 contre et 3 abstentions, tandis que celui visant la place de la Résistance a récolté 18 voix pour et 23 contre.
Les ordonnances prévoyaient la fermeture des commerces entre 21h00 et 05h00 à Cureghem, et entre 22h30 et 05h00 à la place de la Résistance, pour une durée de trois mois.
La majorité s’est fracturée. Les Engagés, partenaires du PS au collège, ont voté contre les deux ordonnances, y compris leurs échevins. Du côté du MR, le chef de groupe a soutenu la mesure, mais une échevine s’y est opposée. “Être dans la majorité, c’est faire des choix“, a expliqué la conseillère Les Engagés Sofia Bennali. “Nous comprenons la volonté du bourgmestre de freiner l’attractivité négative de Cureghem, mais cette mesure aurait freiné aussi son activité positive.”
Avant le vote, le bourgmestre a défendu sa proposition en évoquant “des citoyens qui ne dorment plus à cause des dealers et des consommateurs“. Il a dit s’être appuyé sur trois rapports – de la police, du manager de quartier et du service juridique communal – et souligné que “malgré quarante fermetures ciblées depuis le début de l’année, la situation reste intenable“.
Lors d’une interpellation citoyenne, le Collectif des commerçants de Cureghem avait dénoncé une “mesure collective injuste” prise sans concertation, craignant pertes économiques, “ghettoïsation” et insécurité nocturne accrues.
Dans l’opposition, le vote contre a fait l’unanimité. Le PTB a reproché au bourgmestre l’absence de concertation avec les commerçants, Ecolo a dénoncé “une décision unilatérale et antidémocratique“, tandis que Team Fouad Ahidar a mis en garde contre “l’asphyxie économique du quartier”.
> Anderlecht : la fermeture des commerces en soirée soumise au vote
Belga
■ Reportage de Jamila Saidi M’Rabet, Vanessa Lhuillier, Olivia Bronsart et Béatrice Broutout -
Anderlecht : plusieurs citoyens interpellent la majorité sur l’expulsion du collectif Zone Neutre
7 novembre, par Camille Tang Quynh
Le conseil communal d’Anderlecht a été particulièrement agité jeudi soir, alors que plusieurs dizaines de membres du collectif Zone Neutre et des citoyens sont venus interpeller la majorité à propos de l’expulsion du bâtiment du square de l’Aviation, survenue le 17 octobre. Les militants ont réclamé des réponses au bourgmestre socialiste Fabrice Cumps, entre autres, sur le recours à la force ou le coût de l’opération.
“Pourquoi avoir laissé 70 personnes se faire expulser à la veille de l’hiver? Pourquoi ne pas avoir temporisé, alors qu’une solution de relogement était en voie d’être trouvée?“, ont-ils demandé dans le cadre d’une interpellation citoyenne, dans une ambiance tendue marquée par des cris et des interruptions répétées. Le président du conseil communal, Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), a parfois eu des difficultés à permettre la poursuite des débats.
> REPORTAGE Anderlecht : expulsion musclée au square de l’aviation
Le bourgmestre a rappelé avoir “reçu le collectif dès le lendemain du début de l’occupation” et avoir “demandé de postposer la première tentative d’expulsion, les équipes n’étant pas en nombre suffisant”. “J’ai soutenu le collectif face au propriétaire, mais je ne pouvais pas contredire une décision de justice. Un huissier peut requérir la police pour l’exécuter“, a-t-il insisté.
Fabrice Cumps a ajouté avoir “regretté que des policiers soient mobilisés pour une expulsion plutôt que pour d’autres missions” et confirmé avoir sollicité un rapport sur l’usage de la force. “Tout le monde peut saisir le Comité P s’il estime que la proportionnalité n’a pas été respectée“, a-t-il souligné, déclenchant de nouvelles protestations dans la salle, où plusieurs personnes lui ont reproché son absence le jour de l’opération.
La conseillère communale Groen, Tina Schuermans, a dénoncé un “usage disproportionné de la force” et une “priorisation injustifiable des moyens policiers“. Elle a appelé la commune à “privilégier à l’avenir le dialogue et la médiation plutôt que la violence“.
Belga