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Pages "taguées" Anderlecht sur BX1, télé régionale bruxelloise francophone
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Violences en marge de la Coupe de Belgique : la Chambre organisera des auditions le 24 juin
27 mai, par Emma DruellesLa commission de l’Intérieur de la Chambre tiendra le 24 juin une journée d’auditions sur les violences survenues à Bruxelles en marge de la finale de la Coupe de Belgique.
Des membres de la police seront invités, dont les chefs de corps des deux zones de police concernées et un commissaire de Bruges qui était actif en tant que “spotter”. Des représentants de la Pro League, de l’Union belge de football et du SPF Intérieur sont également attendus, de même que des membres du monde académique.
► Revoir | Affrontements, violence, arrestations : retour sur la journée de la finale de la Coupe de Belgique
Le 4 mai, quelque 80 personnes avaient été blessées, dont quatre policiers, dans des incidents avant et après le match. Des hooligans brugeois, sympathisants d’extrême droite, s’étaient notamment livrés à des ratonnades, selon les témoignages recueillis, en attaquant plusieurs commerces de Molenbeek et en agressant des habitants.
Belga
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Des peines d’un an à huit ans de prison prononcées pour trafic de drogue à Clemenceau
26 mai, par Emma DruellesLe tribunal correctionnel de Bruxelles a prononcé lundi matin des peines d’un an à huit ans de prison dans le procès “Clinique”, relatif à un trafic de drogue qui se déroulait aux alentours de la place Clemenceau à Anderlecht.
Vingt-deux jeunes hommes étaient prévenus pour appartenance à une association de malfaiteurs active dans le trafic de cocaïne et de cannabis dans ce quartier entre 2023 et 2024. Vingt ont été condamnés et deux ont été acquittés.
► Reportage | Début du procès “Clinique”: “c’était des rumeurs qu’on cassait des bras”, a dit un prévenu
Le tribunal a prononcé une peine de huit ans de prison et une amende de 64.000 euros à l’encontre d’un des principaux dirigeants du trafic. Il a également prononcé une peine de sept ans de prison et une amende de 40.000 euros à l’encontre d’un autre, ainsi qu’une peine de six ans de prison et une amende de 25.000 euros à l’encontre d’un troisième. Un quatrième dirigeant parmi les plus importants a, quant à lui, écopé d’une peine de cinq ans de prison avec sursis et d’une amende de 40.000 euros. Pour quatre autres dirigeants encore, de moindre stature, les peines se situent entre 40 mois et quatre ans de prison – certaines avec sursis – et les amendes s’élèvent à 16.000 euros.
Ces huit hommes reconnus dirigeants de l’association de malfaiteurs ont également été condamnés chacun à une confiscation d’un montant de 50.000 euros. Les 12 prévenus reconnus membres de l’association de malfaiteurs ont quant à eux été condamnés à des peines comprises entre un an et 38 mois de prison. Certains ont bénéficié d’un sursis partiel ou total. Le tribunal a également prononcé des amendes de 8.000 euros, quelques-unes assorties d’un sursis. Ces membres de l’association ont encore été condamnés chacun à une confiscation d’un montant d’un peu plus de 8.000 euros. De nombreux prévenus étaient en état de récidive légale “spéciale”, après avoir été condamnés en décembre 2023 dans un dossier “jumeau”. Ils avaient poursuivi ou repris le trafic de drogue à Clemenceau moins d’un mois après avoir été sanctionnés. Le dirigeant le plus lourdement condamné lundi avait même mené ses opérations depuis la prison de Haren, non seulement de vente mais aussi de menace sur ses subalternes: “nourrices”, “confectionneurs”, vendeurs… Par ailleurs, outre les préventions de détention et vente de stupéfiants, neuf prévenus étaient poursuivis pour des faits de traitement inhumain. Lors de l’enquête, les policiers étaient tombés sur des images vidéo montrant un des dirigeants entièrement emballé dans de la cellophane et roué de coups par ses “collègues”.
Six hommes ont été reconnus coupables et les trois autres acquittés. Dans la motivation de son jugement, le tribunal a tenu compte de l’ampleur et du caractère “très lucratif” du trafic, mais aussi du nombre d'”habitations nourrices” (ces endroits où la drogue et l’argent de la drogue étaient stockés) et de la présence d’armes. Il a également relevé la “violence physique et psychologique” exercée sur les vendeurs et la “situation précaire” de ceux-ci.
Enfin, le tribunal a pris en considération les menaces qui ont été proférées par certains prévenus sur d’autres, notamment aux audiences et lors des transferts de la prison vers les audiences. L’instance judiciaire a souligné la “gravité” du trafic de drogue, lequel engendre des “guerres de territoires avec mort d’homme”.
Cette enquête initiée en 2023 sous le nom de code “Clinique” – d’après une rue d’Anderlecht proche de la place Clemenceau – a mené à l’arrestation de plusieurs individus après trois vagues de perquisitions en janvier, avril et mai 2024 sur le territoire des communes d’Anderlecht et de Saint-Gilles, notamment rue de Douvres, rue Brogniez et rue de Tamines. Vingt-deux jeunes hommes avaient été renvoyés devant le tribunal pour répondre d’appartenance à une association de malfaiteurs active dans la vente de cannabis et de cocaïne en rue, mais aussi, pour certains, de détention illégale d’armes à feu, de coups et blessures et de traitement inhumain. Ce réseau de trafiquants de drogue était très hiérarchisé, avec des vendeurs, des hommes chargés de les surveiller et de les placer en rue, des “nourrices” qui gardaient les stocks de drogue et d’argent liquide dans des habitations, des “confectionneurs” de pacsons et des “ravitailleurs” qui déposaient la drogue aux vendeurs. Nombre de ces “dealers de rue” étaient en séjour illégal.
Belga
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Des cadets de la zone PolBru s’engagent pour la cause animale aux côtés du refuge Veeweyde
26 mai, par Emma DruellesÀ travers une campagne photographique, l’objectif est d’encourager l’adoption.
À Bruxelles, les jeunes cadets de la zone de police PolBru ont lancé une collaboration originale avec le refuge pour animaux Veeweyde. Dans le cadre du projet, les cadets se font photographier avec les animaux du refuge. Les clichés sont ensuite diffusés sur Instagram et les réseaux sociaux de Veeweyde pour accroître leur visibilité.
“Les équipes du refuge œuvrent chaque jour, aux côtés de professionnels et de bénévoles, pour réhabituerles animaux progressivement à la vie humaine, renforcer leur confiance, et leur permettre d’accéder à une adoption responsable et durable”, précise Ludivine Nolf du refuge.
Rédaction – Polbru
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Les services de sécurité avaient mis sur écoute une loge du stade d’Anderlecht
23 mai, par Jimmy FoucaultLes services de sécurité belges avaient placé sur écoute une loge du stade d’Anderlecht, rapporte le site d’informations Politico.
La suite était utilisée par le géant chinois des technologies Huawei pour faire du lobbying auprès de parlementaires européens.
Les enquêteurs ont également suivi les conversations d’un des plus importants lobbyistes de Huawei, dans son véhicule notamment. Ces missions d’écoute s’inscrivaient dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption au Parlement européen impliquant des lobbyistes de l’entreprise de télécommunications chinoise.
Selon un porte-parole d’Anderlecht, Huawei a loué cette loge privée pour quelque 50.000 euros pour la saison 2024-2025. Selon certaines sources, les autorités belges cherchaient à savoir si cette suite, dans laquelle étaient invités des parlementaires européens, faisait partie d’une stratégie plus large de Huawei pour renforcer sa position sur la scène européenne.
Toujours selon ces sources, les lobbyistes auraient d’abord invité des assistants de parlementaires récemment élus. Suivaient toute une série de parlementaires issus de différents groupes politiques ainsi que des anciens parlementaires européens et d’autres fonctionnaires européens. Anderlecht n’a pas l’intention de renouveler le contrat de Huawei à la fin de cette saison.
Le club n’a reçu “aucune requête officielle des autorités belges” lui demandant de surveiller cette loge, ni de coopérer à l’enquête. Huit personnes ont été inculpées dans ce dossier, parmi lesquelles plusieurs responsables de Huawei. Les autorités belges ont également demandé, à la suite des informations récoltées grâce au travail d’écoute, de lever l’immunité de parlementaires européens. Cinq noms avaient été évoqués dans un premier temps, mais on a appris jeudi que la demande pour l’Italien Giusi Princi avait été levée.
Deux des quatre autres parlementaires, le socialiste maltais Daniel Attard et le libéral bulgare Nikola Minchev, ont reconnu avoir assisté à des matchs des Mauves et Blancs, mais ont précisé qu’ils ne savaient pas que l’invitation émanait de Huawei.
Belga
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Ecolo dénonce des pratiques discriminatoires et un “harcèlement vestimentaire” à l’Athénée Joseph Bracops
23 mai, par Camille Tang QuynhCe jeudi soir, la cheffe de groupe Ecolo Nadia Kammachi a interpellé le conseil communal d’Anderlecht sur des faits de “harcèlement vestimentaire” et de “discrimination” au sein de l’Athénée Joseph Bracops.
Une intervention initialement prévue au conseil d’avril, mais reportée à la suite d’un refus de la majorité de la tenue d’un débat public, que l’élue écologiste n’a pas accepté. L’échevine de l’enseignement, courroucée, a dénoncé une instrumentalisation à des fins politiques de l’élue écologiste.
Contrôle à l’entrée
L’interpellation s’appuie sur de nombreux témoignages d’élèves et de parents recueillis par l’ex-échevine via Whatsapp, Instagram, par mail et en face à face. Selon elle, ils dénoncent une politique vestimentaire jugée “intrusive, arbitraire et discriminatoire“, avec un contrôle renforcé à l’entrée de l’école. Nadia Kammachi a lu à haute voix plusieurs témoignages faisant état d’humiliations, de traitements différenciés selon l’origine, la morphologie ou l’apparence des élèves, ainsi que de renvois pour non-respect de règles vestimentaires perçues comme floues et inégalement appliquées.
La cheffe de file Ecolo réclame un audit indépendant, une concertation avec les familles, et des formations du personnel aux biais inconscients. La réponse de Luiza Duraki (PS), échevine de l’Enseignement, a été vive. Elle a défendu l’établissement : “Ce sont des accusations injustes contre les équipes éducatives en place“. Elle a aussi dénoncé une volonté de “faire du bruit autour d’un débat communautaire“.
La socialiste conclut sur le fait qu’elle n’a reçu aucune plainte ni notification des faits énumérés ce jeudi soir. La direction de l’établissement, quant à elle, avait contesté fermement ces accusations dès le mois dernier.
avec Belga