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Articles

• Jupiler Pro League : voici comment sont distribués les billets européens

  30 mai, par Emilie Vanhemelen
  

  Le rideau est tombé sur la saison de football belge jeudi soir, avec le match de barrage entre l’Antwerp et Charleroi. Les Carolos se sont imposés 1-2 au Bosuil et ont décroché le dernier ticket européen, qui leur permet d’accéder au deuxième tour préliminaire de la Conference League.

  Depuis le week-end dernier et la conclusion des Champions’ playoffs, les détenteurs des autres tickets européens étaient connus. Championne, l’Union Saint-Gilloise participera pour la première fois à la phase de ligue de la Ligue des Champions. Le Club Bruges, vice-champion et vainqueur de la Coupe, entre dans le troisième et avant-dernier tour préliminaire de la C1 et, en cas de défaite, il sera reversé en Europa League.

  Dans cette compétition, le Racing Genk, troisième du championnat, entrera en action lors des barrages et Anderlecht, quatrième, lors du deuxième tour préliminaire. En cas de non-qualification pour la phase de championnat, ils seraient relégués en Conference League. L’Antwerp a terminé cinquième des Champions’ playoffs et a affronté Charleroi, vainqueur des Europe playoffs, en barrages.

  Belga – Photos : Belga

• Guet-apens homophobes : jugement le 25 juin

  29 mai, par Emma Druelles
  

  Le tribunal correctionnel de Bruxelles a clos les débats mercredi soir concernant Rayan R. et Anas T., deux jeunes hommes prévenus pour avoir piégé des personnes homosexuelles via une application de rencontres dans le but de les insulter et de les agresser. Le jugement sera prononcé le 25 juin à 14h00.

  Le conseil de Rayan R. a plaidé une peine de prison avec sursis probatoire. “Mon client est un grand gamin qui a mal grandi”, “un gamin qui mérite des gifles”, a avancé Me Bruno Dayez. Ce dernier a expliqué que Rayan R. prenait énormément de stupéfiants au moment des faits. “Il est entré dans une phase de délires où il s’est érigé en justicier”, a-t-il dit.

  Le conseil d’Anas T. a quant à lui plaidé une peine de probation autonome. Il a, lui aussi, exposé au tribunal que c’était “la confusion dans la tête d’Anas T.”, après que ce dernier se soit gavé d’informations erronées sur la pédophilie et l’homosexualité au travers des réseaux sociaux. L’avocat a ainsi demandé au tribunal de “lui laisser une chance de réparer ce qu’il a fait”, ajoutant que le jeune homme est promis à une carrière de footballeur en division 2 à Chypre et qu’il a été victime d’un “stress post-traumatique” après les faits, “ce qui montre qu’il n’est pas quelqu’un de foncièrement mauvais”. Rayan R. doit répondre de huit agressions et Anas T. de trois agressions, toutes à caractère homophobe, commises entre le 7 avril et le 23 juin 2024.

  ► Reportage | Le procès de deux hommes accusés de guet-apens homophobes s’ouvre ce mercredi

  Les deux hommes, le premier âgé de 20 ans et le second de 19 ans, ainsi qu’un mineur qui sera jugé par le tribunal de la jeunesse, sont prévenus pour avoir attiré des hommes à l’intérieur de parcs à Anderlecht et à Molenbeek-Saint-Jean dans l’unique but de les insulter et de les frapper parce qu’ils sont homosexuels. Pour piéger les victimes, les auteurs de ces agressions se sont fait passer pour des hommes cherchant à rencontrer d’autres hommes via l’application Grindr. Ils fixaient ensuite des rendez-vous. Au total, huit personnes ont été violemment agressées et se sont fait voler des biens personnels, notamment des GSM et de l’argent.

  ►Lire aussi | Guet-apens homophobes: des peines de prison de 15 ans et de 6 ans requises

  Les deux prévenus sont en aveux de la matérialité des faits, mais ils contestent la circonstance aggravante liée au motif discriminatoire. Ils ont raconté avoir cru, se nourrissant de contenus aux sources peu fiables sur les réseaux sociaux, qu’en agissant comme ils l’ont fait, ils empêchaient des pédophiles de s’en prendre à des enfants.

  Belga

• STIB : des interruptions sur la ligne 5 cet été pour permettre la modernisation de la signalisation

  28 mai, par Sabine Ringelheim
  

  La ligne 5 sera interrompue à plusieurs reprises cet été entre les stations Mérode et Hermann-Debroux entre le 10 juin et le 20 août, pour permettre les travaux nécessaires à l’installation d’une nouvelle signalisation de sécurité, annonce la STIB dans un communiqué.

  Le trafic sera interrompu entre Mérode et Hermann-Debroux après 21h. Les métros circuleront normalement le vendredi, samedi et dimanche soir ainsi que les jours fériés, pour préserver les sorties du week-end, précise le communiqué.

  Les travaux s’effectueront aux dates suivantes :

  • Du mardi 10 au jeudi 12 juin
  • Du lundi 16 au jeudi 19 juin
  • Du lundi 23 au jeudi 26 juin
  • Du mercredi 2 au jeudi 3 juillet
  • Du lundi 7 au jeudi 10 juillet
  • Du lundi 18 au mercredi 20 août

  Des navettes de bus seront organisées sur le trajet non desservi.

  “La signalisation ferroviaire est le système technique complexe installé le long des voies et sur les véhicules. Il permet d’échanger toutes les informations nécessaires à la circulation des métros en toute sécurité. Il comprend les feux de signalisation, les limitations de vitesse, les distances de sécurité, le freinage automatique, etc.”, explique la STIB. Datant de 1976, il doit être modernisé pour correspondre à l’évolution du trafic des métros, dont les fréquences ont augmenté, et les véhicules renouvelés.

  Les lignes de métro 1 et 5 étant particulièrement chargées, elles sont  les premières à être équipées du nouveau système CBTC qui permettra d’y augmenter les fréquences en toute sécurité, précise la STIB. Il a déjà été installé sur l’antenne Erasme. Les installations sur l’antenne Stockel sont en cours et seront finalisée à la fin de l’année à Herrmann-Debroux.

  Modernisation

  Ce renouvellement s’inscrit dans un programme plus large de modernisation du réseau, qui prévoit également l’acquisition de nouvelles rames de métro M7 et l’adaptation des rames de métro antérieures. Des 43 rames de métro M7 commandées, 30 ont déjà été mises en service. Aujourd’hui, 17 des 21 rames M6 sont équipées du CBTC. Il est également prévu d’équiper le dispatching d’un nouveau logiciel pour destiné à gérer la gestion en temps réel des incidents de circulation.

  Rédaction 

• Le cirque du soleil revient à Bruxelles : rencontre avec l’un des artistes

  27 mai, par Emma Druelles
  

  C’est un spectacle qui en met plein les yeux. Le cirque du soleil revient à Bruxelles avec une version revisitée d’Alegria.

  Pour cette nouvelle version, 54 acrobates, clowns, musiciens et chanteurs lui donneront une nouvelle vie, pour le plus grand bonheur des amateurs et amatrices de cirque contemporain. Parmi les artistes, Ghislain Ramage, un ancien élève de l’Ecole supérieure des Arts du Cirque à Anderlecht. 15 ans après son diplôme, il revient là où tout a commencé. Rencontre.

  ■ Reportage de Lisa Saint-Ghislain, Anna Lawan et Laurence Paciarelli 

• Le pavillon Rauter à Anderlecht ferme ses portes à cause du trafic de drogue, une association dénonce une “stigmatisation”

  27 mai, par Emma Druelles
  

  Alors que l’Asbl Terra Brasil occupait le pavillon Rauter à Anderlecht depuis deux ans, elle a finalement quitté les lieux après avoir subi des menaces de la part des dealers du parc.

  Le Pavillon Rauter à Anderlecht, construit par la commune a pour objectif de promouvoir des activités autour du quartier du Biestebroeck. Deux ans après son arrivée, l’Asbl Terra Brasil, première association à occuper les lieux, cesse ses activités. “On a pris contact avec la commune pour dire qu’on ne pouvait pas continuer dans cette situation”, regrette Paulo Rocha, fondateur de l’Asbl. Si l’Asbl a tenu bon jusqu’au mois de mai, une agression a accéléré la décision. “Une fois que tu te fais agresser, t’as pas envie de revenir là et t’as aucune certitude d’être là en sécurité”. 

  Lors du dernier conseil communal, le bourgmestre Fabrice Cumps (PS) a annoncé avoir renforcé la présence policière et cherche à rouvrir les lieux au plus vite. “On veut une occupation positive de l’espace public”, rajoute le bourgmestre.

  Cette vision du quartier ne fait cependant pas l’unanimité. Une représentante de l’association Front des Mères, active auprès des jeunes dans le quartier, conteste les arguments avancés par l’association qui occupe les lieux et la commune. Elle dénonce une “stigmatisation” des jeunes du quartier et une “dynamique de gentrification”. “Ces jeunes ont été exclus de cet espace. Ils n’ont plus pu y mettre les pieds depuis deux ans, alors qu’ils y jouaient au foot, qu’ils y traînaient entre amis“. Une exclusion d’autant plus mal vécue que, selon elle, “l’espace a été confié à une personne extérieure au quartier, qui disait aux jeunes de partir“.

  Actuellement, aucune solution n’a été trouvée pour l’Asbl et l’avenir reste incertain pour le pavillon.

  ■ Reportage de Jamila Saïdi M’Rabet et Yannick Vangansbeek