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Le Marché des Abattoirs à Anderlecht enregistre une baisse de fréquentation d’environ 15%
10 avril, par Emma DruellesAlors que le quartier de Clemenceau a été le théâtre de nombreuses fusillades ces dernières semaines, les clients ont déserté le Marché des Abattoirs.
Depuis les fusillades, le Marché des Abattoirs a remarqué une baisse de fréquentation de 10 à 15% par rapport à la même période, les autres années, mais le porte-parole reste optimiste. “Ca va mieux les dernières semaines. On veut souligner qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur. Le marché est sécurisé, et les gens qui font leur course peuvent avouer qu’il n’y a aucun problème de continuer à faire ses achats ici”, affirme Paul Thielemans.
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Le marché a son propre service de sécurité, qui s’ajoute à la présence renforcée de la zone Midi, ainsi que de la police fédérale dans le quartier.
■ Interview de Paul Thielemans, porte-parole du Marché des Abattoirs au micro de Lisa Saint-Ghislain
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Fin d’activité pour Cora : le ministre Bernard Clerfayt rencontre les syndicats ce matin
10 avril, par Emma DruellesCette initiative intervient à la suite de l’annonce par la direction de Cora de son intention de fermer ses sept hypermarchés d’ici début 2026 – dont deux à Bruxelles (Anderlecht et Woluwe-Saint-Lambert).
Le ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt rencontre les syndicats de Cora, ce vendredi matin, a-t-il annoncé jeudi midi. Objectif de la rencontre: faire le point sur la situation et évaluer les premiers besoins d’accompagnement pour les travailleurs concernés. Cette fermeture pourrait impacter directement plusieurs centaines de travailleurs bruxellois.
Actiris, le service public de l’emploi en Région bruxelloise, se tient prêt afin de leur proposer un accompagnement sur-mesure, incluant orientation, formation et mises en relation avec de nouveaux employeurs, a confirmé jeudi le ministre Clerfayt, dans un communiqué. “Perdre son emploi est un choc. Notre priorité est d’assurer un accompagnement humain, rapide et efficace pour chaque travailleur concerné. Actiris est prêt à activer ses services pour faciliter leur retour à l’emploi dans les meilleures conditions”, a-t-il commenté. La procédure Renault, qui encadre les licenciements collectifs, est actuellement en phase d’information.
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Des négociations doivent encore être menées entre l’employeur et les partenaires sociaux pour déterminer les modalités du licenciement et les mesures d’outplacement à charge de l’entreprise. Le ministre précise que dans cette perspective, il a déjà entamé un travail de coordination avec Pierre-Yves Jeholet, son homologue wallon, afin d’assurer une réponse interrégionale efficace – comme ce fut le cas récemment pour Carrefour. Objectif : bâtir un Plan social cohérent, solidaire et sur-mesure à l’échelle des deux Régions, dès que la procédure le permettra, a-t-il conclu.
Une cellule de crise interrégionale va être mise en place
Une cellule de crise interrégionale va être mise en place afin de faire face à la décision du groupe Cora d’arrêter ses activités en Belgique, annonce jeudi le ministre wallon de l’Emploi, Pierre-Yves Jeholet.
Cette cellule regroupera les ministres régionaux de l’Emploi, Pierre-Yves Jeholet pour la Wallonie, Bernard Clerfayt pour la Région de Bruxelles-Capitale, et Zuhal Demir pour la Région flamande. David Clarinval, le ministre fédéral de l’Emploi, sera par ailleurs associé aux travaux, ainsi que les représentants des organismes publics de l’Emploi et de la Formation (Forem, Actiris et VDAB). “Nous ne pouvons pas attendre la phase de notification des licenciements collectifs pour agir. Il est impératif de préparer une réponse publique coordonnée face à ce drame humain qui touche des milliers de familles et de travailleurs”, souligne le ministre Jeholet.
L’objectif de cette démarche est clair: il faut anticiper l’arrivée de travailleurs sur le marché de l’emploi en cas de licenciement collectif, et préparer les modalités d’un accompagnement efficace, ajoute-t-il. Tout en laissant la priorité au dialogue social entre les représentants syndicaux et la direction de Cora, les autorités régionales ont chargé le Forem de préparer, dans le cadre de cette cellule de crise, un projet de plan d’urgence sociale complet. Ce plan doit permettre de définir les actions conjointes des trois Régions pour assurer un reclassement rapide et adapté des travailleurs concernés.
Si les négociations aboutissent dans le cadre de la procédure Renault, les Régions, sous l’impulsion du ministre wallon de l’Emploi et sous la coordination du Forem, mettront en place une cellule pour l’emploi unique, dont l’action sera déclinée à l’échelle régionale et locale par le Forem, Actiris et le VDAB, explique enfin Pierre-Yves Jeholet.
Belga
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Le groupe Louis Delhaize aura “besoin d’années pour digérer” la fermeture, selon Gondola
9 avril, par Emma DruellesLe groupe Louis Delhaize ne se relancera probablement pas dans de nouvelles activités après la fermeture des sept magasins Cora en 2026, selon Pierre-Alexandre Billiet, économiste et CEO de Gondola, magazine spécialisé dans le secteur de la distribution.
Cora était la dernière enseigne de distribution active au sein du groupe Louis Delhaize, qui était depuis longtemps – mais en vain – à la recherche d’un repreneur. Mardi, la direction de l’enseigne d’hypermarchés a finalement annoncé la fermeture de ses magasins en Belgique et de ses services de support début 2026, menaçant l’emploi de ses 1.779 collaborateurs. “A partir de l’année prochaine, le groupe Louis Delhaize sera quasiment vide”, observe Pierre-Alexandre Billet.
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Selon l’économiste, la société, propriété de la famille Bouriez, pourrait dès lors être démantelée. “Le groupe en a assez vu. Il a enregistré de grandes pertes, même si l’actionnaire Gallimo reste très rentable”, souligne-t-il. “Cela représente la fin d’une histoire familiale, c’est comme s’ils avaient perdu un proche. […] Ils auront besoin d’années pour le digérer”, ajoute M. Billiet. “Ils ne se relanceront pas” dans de nouvelles activités, présume-t-il donc.
Gino Van Ossel, professeur à la Vlerick Business School, est lui moins catégorique. “Il est possible qu’ils liquident la société, ou qu’ils se tournent vers d’autres activités”, telles que l’investissement dans l’immobilier à l’image de la famille Mestdagh, estime-t-il.
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La société, qui n’est pas cotée en Bourse, n’est pas tenue de communiquer au sujet de ses perspectives. Ce qui est toutefois certain est que le groupe Louis Delhaize ne sera plus catégorisé comme un distributeur après la fermeture des magasins Cora, note M. Van Ossel. Le groupe Louis Delhaize, rebaptisé LDz depuis la vente de la société Delfood et de ses 325 points de vente à Delhaize, n’a quant à lui pas souhaité s’exprimer à propos de ses projets futurs.
Belga
■ Reportage de Jim Moskovics, Charles Carpreau et Corinne De Beul
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La décision de fermeture de tous les magasins était inéluctable, selon le CEO de Cora
8 avril, par Emma DruellesIl assure que toutes les options alternatives ont été étudiées mais qu’aucune valable n’a pu être dégagée.
La décision annoncée mardi par la direction de Cora de son intention de fermer ses sept hypermarchés et de mettre fin à l’activité de ses services support début 2026, menaçant l’emploi de 1.779 personnes, était inéluctable, a expliqué Olivier Haller, le CEO de Cora Belux auprès de l’agence Belga.
“Les perspectives financières pour 2025 et 2026 ne permettaient pas d’aller plus loin car la perte nette aurait alors frisé les 90 millions d’euros sur ces deux années. Or nous voulions éviter à tout prix un scénario catastrophe de type faillite”, développe le patron. En 2024, l’enseigne a enregistré une perte de 24 millions d’euros. Selon Olivier Haller, de très nombreuses options visant à une poursuite des activités ont été examinées. En ce compris une réduction de la taille des hypermarchés, pour les transformer en supermarchés. Mais Cora n’a pas d’expertise dans ce secteur, cela nécessiterait des moyens importants et cela diminuerait encore le chiffre d’affaires des magasins, dont le modèle emploie en outre de nombreux collaborateurs, défend le patron.
Le CEO n’a pas souhaité non plus lancer un nouveau plan social, après trois précédentes restructurations en 10 ans. “On ne pouvait pas aller plus loin dans les économies, tout en sachant que notre modèle est indissociable d’une main-d’oeuvre importante car nous exerçons sur de grands espaces, avec 12.000 à 13.000 mètres carrés en moyenne.” Le modèle de l’hypermarché, qui plus est intégré, semble désormais faire peur, le tout dans un contexte de crise pour le secteur de la distribution, constate aussi Olivier Haller. “Nous avons examiné la possibilité de céder des magasins à des repreneurs en Belgique ou en France, mais personne n’a voulu nous reprendre.” Le contexte n’est en effet pas favorable, selon le patron. L’ouverture de certains supermarchés le dimanche, notamment de nombreux franchisés Delhaize, pèse sur la fréquentation des Cora durant le week-end, constate-t-il. Les clients continuent en outre à ajuster leur consommation, en particulier sur le non-alimentaire, qui représente un tiers du chiffre d’affaires de l’enseigne.
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S’ajoutent à cela une concurrence “effrénée” des magasins discount, de ceux de proximité et des magasins transfrontaliers (trois magasins se trouvant à proximité immédiate d’une frontière) et l’existence de différentes commissions paritaires dans un même secteur, ce qui a “créé et maintenu des distorsions de concurrence préjudiciables aux grands magasins comme Cora”. Le patron assure qu’il examinera les contre-propositions des représentants des travailleurs dans le cadre de la loi Renault sur les licenciements collectifs qui vient de s’enclencher. “Mais, selon nous, cela ne peut aujourd’hui pas déboucher sur une poursuite des activités”, tempère-t-il déjà. “Les déficits d’exploitation sont beaucoup trop importants.”
Pour lui, il est clair que l’enseigne Cora disparaitra du marché début 2026. L’entreprise promet qu’elle fera face à toutes ses obligations sociales envers ses 1.779 collaborateurs et tentera un maximum de favoriser leur réemploi, tout en tenant compte du contexte politique actuel et des mesures annoncées par le gouvernement Arizona, avec la limitation à deux ans des allocations de chômage et les limitations en matière de prépension. Quant aux galeries attenantes aux hypermarchés, elles seront cédées à Mitiska REIM, un repreneur belge, qui en rachètera les actifs immobiliers. L’objectif est de rénover les espaces actuellement occupés par Cora et à les subdiviser en unités plus petites afin de les louer. Il permettra aux centres commerciaux de poursuivre leurs activités et de préserver l’emploi direct et indirect des zones de chalandise, espère la direction. “Le repreneur a l’intention d’utiliser le potentiel des surfaces afin de renforcer considérablement l’attractivité des galeries. Leur essor est plutôt assuré”, croit le CEO de Cora, selon qui ce seront des centres commerciaux très dynamiques. La transformation prendra toutefois un peu de temps car il faudra libérer progressivement l’espace dévolu actuellement aux hypermarchés.
Belga
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CPAS Anderlecht : Mustafa Akouz affirme ne jamais avoir influencé de décision individuelle d’octroi d’aide
8 avril, par Emma DruellesEntendu par le groupe de travail consacré au CPAS d’Anderlecht et mis sur pied au sein de la commission des Affaires sociales de la Chambre, il a souligné n’avoir “pas connaissance de l’existence de soi-disant directives internes dont des travailleurs sociaux se seraient plaints concernant des demandes du président.”
L’ex-président du CPAS d’Anderlecht, Mustafa Akouz, a affirmé lundi ne jamais avoir influencé une décision individuelle d’octroi d’aide sociale par le CPAS d’Anderlecht et avoir transmis systématiquement les demandes au service compétent pour l’analyse et le suivi. Il soutient n’avoir “formulé aucune demande particulière en la matière”.
Ce groupe de travail, présidé par Denis Ducarme (MR) a entamé il y a une semaine une nouvelle série d’auditions, après les soixante heures déjà consacrées par la commission des Affaires sociales aux dysfonctionnements allégués dans ce CPAS. Lundi, il a longuement entendu lundi, l’ex-président du CPAS Mustafa Akouz et la responsable du service Inspection du SPP Intégration sociale, Bérengère Steppé. Rejoints par Vincent Van Quickenborne (Open Vld), les représentants de la coalition Arizona ont assailli M. Akhouz de nombreuses questions sur foi de témoignages précédents, notamment de travailleurs sociaux, et d’analyse d’observateurs extérieurs. Dans ce contexte, Denis Ducarme (MR) n’en a ainsi pas démordu: il y a selon lui suspicion de “fraude” au revenu d’intégration sociale, à l’aide urgente, voire dans des décisions de récupération d’aide contrées, etc. Précédés dans ce contexte par Wouter Raskin (N-VA), les deux députés libéraux précités, ainsi qu’Isabelle Hansez (Les Engagés) ont souligné que, contrairement à ce qu’il avait affirmé en décembre, M. Akouz n’aurait pas à chaque fois été accompagné d’un assistant social, lorsqu’il entendait des demandeurs d’aide. Ils lui ont demandé, certains sur le ton du reproche, pourquoi il ne présidait le Comité Spécial du Service Social (CSSS) chargé d’accorder ou non le droit au revenu d’intégration sociale au nom du Centre et de se prononcer sur toutes les demandes d’aides (financières ou de guidances) individuelles..
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Autre question: le rôle du président dans le changement d’avis des assistants sociaux sur certaines demandes. Parlant une nouvelle fois de clientélisme, Vincent Van Quickenborne a notamment fait état de changements d’avis sous peine “d’insuffisance professionnelle”. Autre domaines de vérifications du groupe de travail: les conditions d’octroi d’une aide alimentaire durant le Covid sous forme d’une aide de 50 euors d’aide par personne via des cartes prépayées. Des “illégaux” en ont bénéficié à condition d’être inscrits pour l’obtention d’une carte médicale. Un témoin anonyme cité lundi a indiqué avoir été invité par e-mail, à activer des cartes prépayées pour des personnes ne s’exprimant dans aucune des langues nationales.
Denis Ducarme a également interrogé l’ex-président du CPAS sur l’ouverture de PIIS (Projet Individualisé d’Intégration Sociale) dès l’ouverture d’un dossier de demande, donc sans attendre l’octroi du RIS, ce qui est illégal. Démentant, une nouvelle fois, comme il l’avait fait en décembre, avoir influencé une décision individuelle, M. Akhouz n’a pas contesté avoir rencontré des demandeurs. “Je suppose qu’en tant que parlementaires, vous êtes également sollicités et que vous aiguillez les personnes vers les services compétents”, a-t-il précisé. Il a concédé avoir été un peu court en disant, précédemment, avoir été accompagné systématiquement d’un assistant social lors des rencontres avec des demandeurs d’aide à son cabinet. “Je parlais des demandes d’aide urgentes. Dans certains cas, j’ai pu recevoir des personnes sans cette présence. C”était par exemple un cas pour une personne qui ne parvenait pas à percevoir ses allocations malgré l’octroi du RIS. Dans ce cas, la présence d’un assistant social n’apportait pas de plus-value car le problème se situait au service de paiement.”
■ Notre dossier sur le CPAS d’Anderlecht
Mustafa Akouz a par ailleurs renoncé à présider lui-même le Comité Spécial du Service Social, pour y insuffler une parité dans la composition – ndlr: des membres de l’opposition y siègent-. Les décisions qui y sont prises sont collégiales, a-t-il ajouté. C’est ainsi qu’à l’époque le CSSS était présidé par un mandataire DéFI. C’est de cet organe que sont prises les décisions d’aide, mais aussi de récupération d’aides urgentes et d’avances. Certains membres du personnel se seraient plaints d’avoir dû signer des documents faisant état d’insuffisance professionnelle après avoir évoqué des dysfonctionnements. “Je ne me suis pas immiscé dans les relations entre le travailleur et la direction. Je n’ai pas connaissance de telles pratiques qui ne seraient pas tolérables”, a-t-il commenté. M. Akouz s’est encore dit “très surpris de voir des numéros de dossiers cités” dans le contexte des travaux de la commission ou du groupe de travail. “Quand on compare les faits, les informations que vous communiquez ne correspondent pas à celles de l’administration. Il y a un souci”, a-t-il dit, ajoutant qu’il ne manquerait pas de transmettre ces éléments à la Justice également.
Belga