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Le groupe Louis Delhaize aura “besoin d’années pour digérer” la fermeture, selon Gondola
9 avril, par Emma DruellesLe groupe Louis Delhaize ne se relancera probablement pas dans de nouvelles activités après la fermeture des sept magasins Cora en 2026, selon Pierre-Alexandre Billiet, économiste et CEO de Gondola, magazine spécialisé dans le secteur de la distribution.
Cora était la dernière enseigne de distribution active au sein du groupe Louis Delhaize, qui était depuis longtemps – mais en vain – à la recherche d’un repreneur. Mardi, la direction de l’enseigne d’hypermarchés a finalement annoncé la fermeture de ses magasins en Belgique et de ses services de support début 2026, menaçant l’emploi de ses 1.779 collaborateurs. “A partir de l’année prochaine, le groupe Louis Delhaize sera quasiment vide”, observe Pierre-Alexandre Billet.
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Selon l’économiste, la société, propriété de la famille Bouriez, pourrait dès lors être démantelée. “Le groupe en a assez vu. Il a enregistré de grandes pertes, même si l’actionnaire Gallimo reste très rentable”, souligne-t-il. “Cela représente la fin d’une histoire familiale, c’est comme s’ils avaient perdu un proche. […] Ils auront besoin d’années pour le digérer”, ajoute M. Billiet. “Ils ne se relanceront pas” dans de nouvelles activités, présume-t-il donc.
Gino Van Ossel, professeur à la Vlerick Business School, est lui moins catégorique. “Il est possible qu’ils liquident la société, ou qu’ils se tournent vers d’autres activités”, telles que l’investissement dans l’immobilier à l’image de la famille Mestdagh, estime-t-il.
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La société, qui n’est pas cotée en Bourse, n’est pas tenue de communiquer au sujet de ses perspectives. Ce qui est toutefois certain est que le groupe Louis Delhaize ne sera plus catégorisé comme un distributeur après la fermeture des magasins Cora, note M. Van Ossel. Le groupe Louis Delhaize, rebaptisé LDz depuis la vente de la société Delfood et de ses 325 points de vente à Delhaize, n’a quant à lui pas souhaité s’exprimer à propos de ses projets futurs.
Belga
■ Reportage de Jim Moskovics, Charles Carpreau et Corinne De Beul
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La décision de fermeture de tous les magasins était inéluctable, selon le CEO de Cora
8 avril, par Emma DruellesIl assure que toutes les options alternatives ont été étudiées mais qu’aucune valable n’a pu être dégagée.
La décision annoncée mardi par la direction de Cora de son intention de fermer ses sept hypermarchés et de mettre fin à l’activité de ses services support début 2026, menaçant l’emploi de 1.779 personnes, était inéluctable, a expliqué Olivier Haller, le CEO de Cora Belux auprès de l’agence Belga.
“Les perspectives financières pour 2025 et 2026 ne permettaient pas d’aller plus loin car la perte nette aurait alors frisé les 90 millions d’euros sur ces deux années. Or nous voulions éviter à tout prix un scénario catastrophe de type faillite”, développe le patron. En 2024, l’enseigne a enregistré une perte de 24 millions d’euros. Selon Olivier Haller, de très nombreuses options visant à une poursuite des activités ont été examinées. En ce compris une réduction de la taille des hypermarchés, pour les transformer en supermarchés. Mais Cora n’a pas d’expertise dans ce secteur, cela nécessiterait des moyens importants et cela diminuerait encore le chiffre d’affaires des magasins, dont le modèle emploie en outre de nombreux collaborateurs, défend le patron.
Le CEO n’a pas souhaité non plus lancer un nouveau plan social, après trois précédentes restructurations en 10 ans. “On ne pouvait pas aller plus loin dans les économies, tout en sachant que notre modèle est indissociable d’une main-d’oeuvre importante car nous exerçons sur de grands espaces, avec 12.000 à 13.000 mètres carrés en moyenne.” Le modèle de l’hypermarché, qui plus est intégré, semble désormais faire peur, le tout dans un contexte de crise pour le secteur de la distribution, constate aussi Olivier Haller. “Nous avons examiné la possibilité de céder des magasins à des repreneurs en Belgique ou en France, mais personne n’a voulu nous reprendre.” Le contexte n’est en effet pas favorable, selon le patron. L’ouverture de certains supermarchés le dimanche, notamment de nombreux franchisés Delhaize, pèse sur la fréquentation des Cora durant le week-end, constate-t-il. Les clients continuent en outre à ajuster leur consommation, en particulier sur le non-alimentaire, qui représente un tiers du chiffre d’affaires de l’enseigne.
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S’ajoutent à cela une concurrence “effrénée” des magasins discount, de ceux de proximité et des magasins transfrontaliers (trois magasins se trouvant à proximité immédiate d’une frontière) et l’existence de différentes commissions paritaires dans un même secteur, ce qui a “créé et maintenu des distorsions de concurrence préjudiciables aux grands magasins comme Cora”. Le patron assure qu’il examinera les contre-propositions des représentants des travailleurs dans le cadre de la loi Renault sur les licenciements collectifs qui vient de s’enclencher. “Mais, selon nous, cela ne peut aujourd’hui pas déboucher sur une poursuite des activités”, tempère-t-il déjà. “Les déficits d’exploitation sont beaucoup trop importants.”
Pour lui, il est clair que l’enseigne Cora disparaitra du marché début 2026. L’entreprise promet qu’elle fera face à toutes ses obligations sociales envers ses 1.779 collaborateurs et tentera un maximum de favoriser leur réemploi, tout en tenant compte du contexte politique actuel et des mesures annoncées par le gouvernement Arizona, avec la limitation à deux ans des allocations de chômage et les limitations en matière de prépension. Quant aux galeries attenantes aux hypermarchés, elles seront cédées à Mitiska REIM, un repreneur belge, qui en rachètera les actifs immobiliers. L’objectif est de rénover les espaces actuellement occupés par Cora et à les subdiviser en unités plus petites afin de les louer. Il permettra aux centres commerciaux de poursuivre leurs activités et de préserver l’emploi direct et indirect des zones de chalandise, espère la direction. “Le repreneur a l’intention d’utiliser le potentiel des surfaces afin de renforcer considérablement l’attractivité des galeries. Leur essor est plutôt assuré”, croit le CEO de Cora, selon qui ce seront des centres commerciaux très dynamiques. La transformation prendra toutefois un peu de temps car il faudra libérer progressivement l’espace dévolu actuellement aux hypermarchés.
Belga
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CPAS Anderlecht : Mustafa Akouz affirme ne jamais avoir influencé de décision individuelle d’octroi d’aide
8 avril, par Emma DruellesEntendu par le groupe de travail consacré au CPAS d’Anderlecht et mis sur pied au sein de la commission des Affaires sociales de la Chambre, il a souligné n’avoir “pas connaissance de l’existence de soi-disant directives internes dont des travailleurs sociaux se seraient plaints concernant des demandes du président.”
L’ex-président du CPAS d’Anderlecht, Mustafa Akouz, a affirmé lundi ne jamais avoir influencé une décision individuelle d’octroi d’aide sociale par le CPAS d’Anderlecht et avoir transmis systématiquement les demandes au service compétent pour l’analyse et le suivi. Il soutient n’avoir “formulé aucune demande particulière en la matière”.
Ce groupe de travail, présidé par Denis Ducarme (MR) a entamé il y a une semaine une nouvelle série d’auditions, après les soixante heures déjà consacrées par la commission des Affaires sociales aux dysfonctionnements allégués dans ce CPAS. Lundi, il a longuement entendu lundi, l’ex-président du CPAS Mustafa Akouz et la responsable du service Inspection du SPP Intégration sociale, Bérengère Steppé. Rejoints par Vincent Van Quickenborne (Open Vld), les représentants de la coalition Arizona ont assailli M. Akhouz de nombreuses questions sur foi de témoignages précédents, notamment de travailleurs sociaux, et d’analyse d’observateurs extérieurs. Dans ce contexte, Denis Ducarme (MR) n’en a ainsi pas démordu: il y a selon lui suspicion de “fraude” au revenu d’intégration sociale, à l’aide urgente, voire dans des décisions de récupération d’aide contrées, etc. Précédés dans ce contexte par Wouter Raskin (N-VA), les deux députés libéraux précités, ainsi qu’Isabelle Hansez (Les Engagés) ont souligné que, contrairement à ce qu’il avait affirmé en décembre, M. Akouz n’aurait pas à chaque fois été accompagné d’un assistant social, lorsqu’il entendait des demandeurs d’aide. Ils lui ont demandé, certains sur le ton du reproche, pourquoi il ne présidait le Comité Spécial du Service Social (CSSS) chargé d’accorder ou non le droit au revenu d’intégration sociale au nom du Centre et de se prononcer sur toutes les demandes d’aides (financières ou de guidances) individuelles..
► Lire aussi | CPAS d’Anderlecht: Denis Ducarme va transmettre à la justice des éléments en sa possession
Autre question: le rôle du président dans le changement d’avis des assistants sociaux sur certaines demandes. Parlant une nouvelle fois de clientélisme, Vincent Van Quickenborne a notamment fait état de changements d’avis sous peine “d’insuffisance professionnelle”. Autre domaines de vérifications du groupe de travail: les conditions d’octroi d’une aide alimentaire durant le Covid sous forme d’une aide de 50 euors d’aide par personne via des cartes prépayées. Des “illégaux” en ont bénéficié à condition d’être inscrits pour l’obtention d’une carte médicale. Un témoin anonyme cité lundi a indiqué avoir été invité par e-mail, à activer des cartes prépayées pour des personnes ne s’exprimant dans aucune des langues nationales.
Denis Ducarme a également interrogé l’ex-président du CPAS sur l’ouverture de PIIS (Projet Individualisé d’Intégration Sociale) dès l’ouverture d’un dossier de demande, donc sans attendre l’octroi du RIS, ce qui est illégal. Démentant, une nouvelle fois, comme il l’avait fait en décembre, avoir influencé une décision individuelle, M. Akhouz n’a pas contesté avoir rencontré des demandeurs. “Je suppose qu’en tant que parlementaires, vous êtes également sollicités et que vous aiguillez les personnes vers les services compétents”, a-t-il précisé. Il a concédé avoir été un peu court en disant, précédemment, avoir été accompagné systématiquement d’un assistant social lors des rencontres avec des demandeurs d’aide à son cabinet. “Je parlais des demandes d’aide urgentes. Dans certains cas, j’ai pu recevoir des personnes sans cette présence. C”était par exemple un cas pour une personne qui ne parvenait pas à percevoir ses allocations malgré l’octroi du RIS. Dans ce cas, la présence d’un assistant social n’apportait pas de plus-value car le problème se situait au service de paiement.”
■ Notre dossier sur le CPAS d’Anderlecht
Mustafa Akouz a par ailleurs renoncé à présider lui-même le Comité Spécial du Service Social, pour y insuffler une parité dans la composition – ndlr: des membres de l’opposition y siègent-. Les décisions qui y sont prises sont collégiales, a-t-il ajouté. C’est ainsi qu’à l’époque le CSSS était présidé par un mandataire DéFI. C’est de cet organe que sont prises les décisions d’aide, mais aussi de récupération d’aides urgentes et d’avances. Certains membres du personnel se seraient plaints d’avoir dû signer des documents faisant état d’insuffisance professionnelle après avoir évoqué des dysfonctionnements. “Je ne me suis pas immiscé dans les relations entre le travailleur et la direction. Je n’ai pas connaissance de telles pratiques qui ne seraient pas tolérables”, a-t-il commenté. M. Akouz s’est encore dit “très surpris de voir des numéros de dossiers cités” dans le contexte des travaux de la commission ou du groupe de travail. “Quand on compare les faits, les informations que vous communiquez ne correspondent pas à celles de l’administration. Il y a un souci”, a-t-il dit, ajoutant qu’il ne manquerait pas de transmettre ces éléments à la Justice également.
Belga
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Anderlecht s’incline 1-2 contre Genk
7 avril, par Vanessa LhuillierLe Racing Genk a répondu dimanche soir aux victoires du Club de Bruges à l’Antwerp plus tôt dans la journée (2-3) et de l’Union Saint-Gilloise à La Gantoise (0-3) samedi en s’imposant sur la pelouse du Sporting d’Anderlecht (1-2) grâce des réalisations de Joris Kayembe et Zakaria El Ouahdi. Cesar Huerta avait permis aux Mauves d’égaliser. Les Limbourgeois (40 points) conservent un avantage de quatre unités sur Bruges et six sur l’Union.
Le Sporting d’Anderlecht était la meilleure formation en début de rencontre. Les hommes de Besnik Hasi manquaient toutefois de réalisme. Dolberg ne parvenait tout d’abord pas à remporter son face-à-face avec Penders (2e) avant qu’Hazard ne bute sur le portier limbourgeois (10e). Sur sa première tentative cadrée, Genk faisait mouche grâce à une frappe magnifiquement enroulée de Kayembe (32e).
Ragaillardis par ce but, les visiteurs passaient tout proche de doubler la mise via un tir d’Adedeji-Sternberg (35e) et surtout une frappe hors cadre de Tolu Arokodare (36e). Au retour des vestiaires, il fallait attendre l’heure de jeu pour que la partie s’anime. Le Racing Genk se créait une nouvelle possibilité grâce à Adedeji-Sternberg qui manquait le cadre de peu. Quelques minutes plus tard, El Ouahdi tentait sa chance mais c’était sans danger pour Colin Coosemans (66e).
Les Bruxellois réagissaient dans la foulée mais Vázquez était trop court sur un centre de Huerta (68e). Hey voyait sa tête être sortie de manière peu académique par Penders (71e) tandis que la frappe de Maamar était trop croisée (72e). À la 78e minute de jeu, Anderlecht finissait par égaliser sur corner grâce à une tête de Huerta mal lue par Penders (1-1). Ce but avait le don d’ouvrir la rencontre mais Genk se montrait le plus efficace devant la cage via une frappe surpuissante d’El Ouahdi dans le rectangle (85e, 1-2).
Belga
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La princesse Claire s’essaie à la boxe chez Sport2Be à Anderlecht
5 avril, par Bryan MommartLa princesse Claire s’est essayée à un entraînement de boxe samedi matin, lors d’une visite – en représentation de la Reine Paola – chez Sport2Be. Basée à Anderlecht, cette association vise à faciliter l’insertion socio-professionnelle des “jeunes en difficulté” à travers le sport.
Boxe, basket, danse, football, hockey ou encore musculation: Sport2Be propose quelque 18 animations sportives hebdomadaires gratuites pour les jeunes de 6 à 25 ans issus de quartiers défavorisés à Bruxelles, comme le quartier Cureghem à Anderlecht. Près de 2.000 jeunes Bruxellois profitent de ces animations.
“Le sport est universel, apolitique et indistinctement pratiqué par toutes les couches de la société. Il est un formidable outil pour permettre à chaque jeune d’acquérir la confiance en soi et d’assurer son bien-être physique et mental“, pointe l’association, qui bénéficie du soutien de la Fondation Reine Paola.
Fondé en 2018, Sport2Be entend offrir un tremplin aux jeunes en les accompagnant dans “leur éducation, leurs choix professionnels et leur entrée dans la vie active“. Depuis 2021, un pôle d’insertion professionnelle a en effet été intégré, grâce auquel 221 premières expériences professionnelles ont été décrochées par des bénéficiaires de l’association.
Cette saison, plus de 700 jeunes ont participé aux activités proposées pour les accompagner dans leur développement professionnel (visites d’entreprises, ateliers pratiques, mises en relation avec des employeurs, coaching individuel, accompagnement à la rédaction de CV, etc.)
Vers 11h00, la princesse Claire a débuté le cours de boxe en compagnie d’une dizaine d’adolescentes et de plusieurs coachs – passant de la corde à sauter aux pompes, jusqu’aux entraînements de boxe en binôme. “Nous sommes très heureux que cette visite oriente les projecteurs sur notre association, ses animateurs et tous les jeunes qui participent à nos activités. Nous croyons fermement au pouvoir du sport comme outil d’intégration“, a conclu le fondateur de Sport2Be, Tanguy Nève
Belga