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Nadia Kammachi sur les fusillades liées aux trafics de drogue : “Ce qu’il se passe à Anderlecht est intolérable”
28 août, par Camille Tang QuynhNadia Kammachi, cheffe de groupe Ecolo au conseil communal d’Anderlecht, était l’invitée de 7h50 dans Bonjour Bruxelles ce jeudi. Elle répondait aux questions de Fabrice Grosfilley.
Interrogée sur les nombreuses fusillades de ces derniers mois à Anderlecht, liées en très grande partie aux différents trafics de drogue, Nadia Kammachi ne mâche pas ses mots. “Ce qu’il se passe à Anderlecht est juste intolérable. Ce matin, je suis venue pour être le relais de toutes ces personnes qui sont à Anderlecht et qui ne se sentent plus du tout en sécurité. J’habite à Anderlecht depuis plus de 20 ans. Je n’ai jamais connu cela. Je n’ai jamais vu une situation aussi dramatique. Les gens se sentent délaissés“.
La faute au fédéral ? A la commune ? A la zone de police ? Elle ne veut cependant pas pointer du doigt un responsable en particulier. “La sécurité n’est pas un axe isolé. Il faut remettre en place toute une série de facteurs. Remettre en place la sécurité au niveau communal, déjà. Mettre plus de gardiens de la paix… Il faut une présence, il faut se réapproprier l’espace public.” Remettre des moyens dans l’urbanisme, donc, mais aussi “dans l’éducation et de pouvoir donner un avenir lumineux auprès de ces jeunes.”
Nadia Kammachi se dit également “pour” une zone de police unique à Bruxelles, mais elle se range du côté de l’avis – unanime – des bourgmestres bruxellois, qui rejettent catégoriquement l’idée. “Pour qu’il y ait une vraie sécurité au niveau de la zone à Bruxelles, il faut impérativement avoir plus de moyens. Si il n’y a pas ces garanties de pouvoir avoir plus de financements, d’être certain d’avoir une police de proximité, alors non cela ne sert à rien de faire une fusion dans ce cadre-là.”
Rédaction
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Football : Anderlecht devra se battre pour jouer la Conference League
28 août, par Camille Tang QuynhLes clubs de football de Genk et d’Anderlecht espèrent s’inspirer de l’exemple du Club Bruges et assurer leur avenir européen jeudi soir en barrage retour.
Les Limbourgeois tenteront de concrétiser leur avantage confortable à domicile face aux Polonais du Lech Poznan en Europa League, tandis que les Bruxellois ne peuvent pas s’incliner lors de leur déplacement à l’AEK Athènes en Conference League.
Ce sera donc une nouvelle fois une soirée importante pour le football belge. Après l’élimination de Charleroi au deuxième tour préliminaire de la Conference League sont encore en lice en Europe. Avec l’Union et le Club Bruges, qui a éliminé les Rangers mercredi, deux d’entre elles joueront la phase de ligue de la Ligue des Champions. Le Racing Genk est également assuré de passer l’hiver en Europe. Les Limbourgeois ont remporté leur match aller en Pologne la semaine dernière sur le score de 1-5. Ils ont enfin réussi à allier efficacité et beau jeu. Genk a donc déjà un pied et demi en phase de ligue de l’Europa League. En cas d’élimination improbable à la Cegeka Arena, ils seront repêchés en Conference League.
Ce n’est pas le cas d’Anderlecht. Les Mauve et Blanc ont le dos au mur à Athènes. Les Bruxellois ont déjà perdu leur joker en Europe en s’inclinant au deuxième tour préliminaire de l’Europa League contre le modeste club suédois de Häcken. Après le match nul 1-1 de la semaine dernière au Lotto Park, malgré un bon match, ils ne peuvent plus se permettre de perdre dans la capitale grecque. En cas de défaite et d’élimination, la saison européenne des Mauve et Blanc prendra fin.
Belga
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L’expulsion au square de l’Aviation à Anderlecht n’a pas eu lieu
27 août, par Thomas DufraneLe collectif Zone Neutre occupe depuis mars un ancien bâtiment syndical, propriété de Staring Real Estate, au croisement avec le boulevard Poincaré.
L’audience prévue ce mardi matin devant la justice de paix dans le cadre du recours introduit par le collectif Zone Neutre contre l’avis d’expulsion a été reportée au 3 novembre, a indiqué un représentant du collectif. L’avis affiché, daté du 27 août, restait donc valable et l’expulsion de quelque septante personnes, dont une dizaine d’enfants, était annoncée pour mercredi matin au square de l’Aviation, à Anderlecht. Sur place une centaine de sympathisants du collectif Zone Neutre a empêché l’expulsion, a-t-on constaté. Barricadés à l’intérieur avec les occupants depuis 6 heures du matin, ils ont forcé les policiers à reculer à deux reprises.
■ Reportage de Sabine Ringelheim, Néo Fasquel et Pierre Delmée
“Propriétaire inflexible”
Le bourgmestre d’Anderlecht, Fabrice Cumps (PS), a confirmé avoir rencontré les représentants du collectif ce mardi. “Le propriétaire est resté inflexible. Pour lui, c’est une question de principe“, a-t-il expliqué. “L’ordonnance d’expulsion est exécutoire, la police doit accompagner l’huissier.” Il précise que la commune ne dispose pas de solution de relogement pour 70 personnes mais qu’un dispositif social sera présent mercredi pour aider les familles les plus fragilisées.
Le collectif Zone Neutre occupe depuis mars un ancien bâtiment syndical, propriété de Staring Real Estate, au croisement avec le boulevard Poincaré. Le promoteur souhaite le transformer en hôtel, un permis d’urbanisme étant en cours d’instruction. Une première expulsion avait été planifiée en juillet avant d’être reportée. Le collectif regrette que, malgré la procédure judiciaire toujours en cours, le bourgmestre et le propriétaire aient décidé de maintenir l’expulsion.
Belga, image : manifestation du collectif en juin dernier
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Audience reportée mais expulsion confirmée pour le collectif Zone Neutre à Anderlecht
26 août, par Emma DruellesL’avis affiché, daté du 27 août, reste donc valable et l’expulsion de quelque septante personnes, dont une dizaine d’enfants, est annoncée pour mercredi matin au square de l’Aviation, à Anderlecht.
L’audience prévue ce mardi matin devant la justice de paix dans le cadre du recours introduit par le collectif Zone Neutre contre l’avis d’expulsion a été reportée au 3 novembre, a indiqué un représentant du collectif.
►Notre reportage||Anderlecht: l’expulsion de 70 personnes sans-papiers reportée “dans un délai raisonnable”
“Nous avons rencontré le bourgmestre ce matin, il nous a confirmé qu’il y aurait bien une expulsion demain et qu’il n’y avait pas de solution”, a déclaré Saïd, porte-parole du collectif. Zone Neutre appelle dès lors à une mobilisation “massive” dès 06h00 mercredi pour tenter de l’empêcher. Une assemblée générale est également organisée mardi soir sur place. Le bourgmestre d’Anderlecht, Fabrice Cumps (PS), a confirmé avoir rencontré les représentants du collectif ce mardi. “Le propriétaire est resté inflexible. Pour lui, c’est une question de principe”, a-t-il expliqué. “L’ordonnance d’expulsion est exécutoire, la police doit accompagner l’huissier.” Il précise que la commune ne dispose pas de solution de relogement pour 70 personnes mais qu’un dispositif social sera présent mercredi pour aider les familles les plus fragilisées.
Le collectif Zone Neutre occupe depuis mars un ancien bâtiment syndical, propriété de Staring Real Estate, au croisement avec le boulevard Poincaré. Le promoteur souhaite le transformer en hôtel, un permis d’urbanisme étant en cours d’instruction. Une première expulsion avait été planifiée en juillet avant d’être reportée. Le collectif regrette que, malgré la procédure judiciaire toujours en cours, le bourgmestre et le propriétaire aient décidé de maintenir l’expulsion.
Belga
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La commune d’Anderlecht fait face à une pénurie d’enseignants
26 août, par Emma DruellesÀ l’Institut Marius Renard, il manque un professeur de français, de Néerlandais, de cours pratique, de religion morale et de philosophie et citoyenneté.
Ici, la rentrée rime avec une pénurie d’enseignants. Face à cette situation, l’échevine de l’Enseignement Luiza Duraki (PS) se rend régulièrement sur place. “J’ai posté une annonce sur mes réseaux sociaux, et on a quand même eu des retours. On fait tout notre possible pour attirer les enseignants”, confie-t-elle.
Si la problématique concerne toute la commune, c’est le secondaire qui en paye le prix fort. Toutes les classes de maternelle et de primaire ont pu ouvrir, alors qu’ici, la situation est plus préoccupante.
Les récentes fusillades à Anderlecht ne seraient pas la raison du manque de candidat au poste de professeur.
■ Reportage d’Adeline Bauwin et Frédéric De Heneau