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Pages "taguées" Anderlecht sur BX1, télé régionale bruxelloise francophone
Articles
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Un homme retrouvé blessé à Anderlecht après un appel évoquant un coup de couteau
10 octobre, par Bryan Mommart
Les pompiers de Bruxelles sont intervenus vendredi matin au carrefour formé par la rue Brogniez et l’avenue Clemenceau, à Anderlecht, après un appel au 112 évoquant un coup de couteau, a indiqué leur porte-parole Walter Derieuw.
Un SMUR et une ambulance ont été envoyés sur place. Les secouristes ont pris en charge un homme blessé mais conscient. La victime a été évacuée vers l’hôpital pour y recevoir des soins. Son état de santé précis n’est pas connu.
Aucune autre information n’a été communiquée à ce stade concernant les circonstances des faits.
Belga
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Tous les magasins Ikea ouverts, mais l’un ou l’autre service peut être perturbé à Anderlecht
8 octobre, par Emma Druelles
Tous les magasins Ikea sont ouverts mercredi. Celui de Liège était encore fermé en matinée mais l’intervention d’un huissier a permis la réouverture à 12h00. C’est ce qu’a déclaré une porte-parole de l’entreprise.
Depuis quelques jours, Ikea est en proie à un conflit social lié à la détérioration des conditions de travail, en particulier à une charge de travail trop élevée. Cela a donné lieu à plusieurs actions syndicales. A Hognoul, près de Liège, le magasin était encore fermé en matinée, après plusieurs jours de blocage, mais la direction a fait appel à un huissier pour permettre aux clients de rentrer dans le magasin.
► Revoir | Une partie du personnel d’Ikea Anderlecht arrête à son tour le travail
De nouvelles actions ont par ailleurs lieu dans les magasins de Gand, Mons et Anderlecht. Ils sont ouverts aux clients mais l’un ou l’autre service peut être perturbé. Il n’y aura pas d’actions syndicales dans les autres magasins de Wilrijk, Hasselt, Zaventem et Arlon. Une réunion de conciliation entre les syndicats et la direction du géant suédois du meuble est prévue mercredi après-midi.
Belga
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Tensions entre parents et direction de l’Institut Notre-Dame après la plainte pour faits de moeurs
8 octobre, par Thomas Dufrane
La tension était vive mercredi matin devant l’Institut Notre-Dame Willemyns, à Anderlecht. Plusieurs dizaines de parents s’étaient rassemblés après avoir déposé leur enfant pour exiger des réponses de la direction au sujet d’une agression sexuelle commise sur un enfant de trois ans, le 24 septembre dernier. Seule une éducatrice est brièvement venue à leur rencontre.
Les parents de l’IND Willemyns ont été informés dimanche, par courriel, que des “soupçons de faits déplacés d’ordre sexuel impliquant un enfant” avaient été portés à la connaissance de la direction. Le suspect, âgé de 28 ans et actif au sein de l’école depuis deux ans, selon les parents, était employé comme moniteur par Kids Explorers Sport, une ASBL extérieure à l’établissement. L’individu a été immédiatement licencié et les faits ont été transmis à la police et au parquet, souligne l’association. L’école, qui précise que le suspect était “chargé de surveillances”, a précisé que les faits rapportés concernaient “un seul élève”.
Les explications n’ont pas suffi à rassurer les parents, présents en nombre à l’heure de la sonnerie ce mercredi matin. Une éducatrice est venue à leur rencontre, sans pour autant apporter de réponse satisfaisante à leurs interrogations.
“La direction ne veut pas recevoir 70 parents d’un coup parce qu’elle craint les réactions“, explique un père de famille ayant échangé avec l’éducatrice. “Nous voulons des explications plus détaillées sur le rôle précis du personnel de l’association et de la personne qui a surpris les faits.” Les parents, dont l’émotion a encore grimpé d’un cran après que des images du suspect se promenant mardi dans un centre commercial voisin et refusant de répondre aux interpellations ont été partagées sur des groupes de discussion, ont l’intention de désigner une dizaine d’entre eux pour les représenter auprès de la direction.
Nombre d’entre eux envisagent également de ne plus amener leur enfant à l’école jusqu’à nouvel ordre. “Tout le monde est en colère”, témoigne une mère de famille alors que quelques mètres plus loin, une bâche de l’association accrochée aux grilles de l’établissement a été arrachée. “Ce n’est pas contre l’école, mais nous en avons besoin de réponses pour retrouver la confiance et oser y laisser nos enfants. La direction aggrave les choses en refusant de nous rencontrer. Nous devrions être ensemble à la recherche de solutions.”
Belga, image BX1
■ Reportage de Maxime Dieu et Gauthier Flahaux
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Anderlecht : une plainte déposée pour une agression sexuelle dans une école maternelle
7 octobre, par Thomas Dufrane
Les faits se seraient produits le 24 septembre dernier et une assistante maternelle de l’école aurait été témoin des faits.
Une plainte a été déposée à la suite d’un présumé viol dans la section maternelle de l’Institut Notre-Dame à Anderlecht, relèvent nos confrères de la Dernière Heure. L’établissement est situé rue Adolphe Willemyns. Un enfant de 3 ans aurait été victime d’une agression sexuelle commise par un employé externe qui travaillait pour une ASBL qui fournit du personnel pour les garderies scolaires.
Les faits se seraient produits le 24 septembre dernier et une assistante maternelle de l’école aurait été témoin des faits, indique Marie-Noëlle Donneaux, présidente du pouvoir organisateur (P.O.) de l’école à nos confrères. Elle aurait été profondément choquée et n’aurait prévenu la direction de l’école que quelques jours plus tard. Les parents, de leur côté, regrettent d’avoir été prévenu si tard.
Un centre PMS a été avisé des faits dans l’objectif d’apporter un soutien aux parents concernés et de contacter les parents des autres enfants.
Le dossier a été pris en charge par la police et le parquet de Bruxelles et l’employé a été licencié. La direction de l’école assure que les faits concernent un seul élève.
■ Reportage de Charlotte Verbruggen, Charles Carpreau et Pierre Delmée
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La population bruxelloise a progressé de 6.200 habitants en 2024
2 octobre, par Remy Rucquoi
Comment la population bruxelloise a évolué en 2024 ? L’Institut bruxellois de Statistique et d’analyse (IBSA) fait le point sur l’évolution de la démographie bruxelloise.
Au niveau de l’évolution globale de la population, la Région bruxelloise a d’abord été ralentie par la pandémie de Covid-19, puis ensuite boostée par la migration ukrainienne à la suite de l’éclatement du conflit avec la Russie.
Au 1er janvier 2025, la Région de Bruxelles-Capitale compte très exactement 1 255 795 habitants. C’est une augmentation de 6 198 habitants par rapport au 1er janvier 2024. C’est la 29e année consécutive que Bruxelles gagne des habitants. La croissance de population (+0,50 %) est plus importante qu’en Wallonie (+0,34 %) et moins forte qu’en Flandre (+0,63 %).
Plus de naissances que de décès
Un des premiers éléments qui expliquent cette augmentation est le solde naturel (la différence entre les naissances et les décès), qui est positif. Il y a eu 5 330 naissances de plus que de décès, un chiffre semblable à celui de 2023. Bruxelles est la seule région du pays avec un solde naturel positif.
Ce chiffre s’explique par le fait que la baisse de la natalité se stabilise, avec la plus faible diminution des naissances depuis 2015. Dans le même temps, la mortalité bruxelloise est plus faible que jamais, avec 8 500 décès dans la région, soit 80 de moins qu’en 2024.
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Le mouvement migratoire international
Le mouvement migratoire international contribue de manière claire à l’augmentation de la population bruxelloise. Le rapport de l’IBSA indique : “Le nombre d’immigrations dans la RBC en provenance directe de l’étranger dépasse largement le nombre d’émigrations depuis la RBC vers l’étranger. Le solde migratoire international est de +19 398 en 2024.”
Un peu plus de 54 000 personnes se sont installées en Région bruxelloise en provenance d’un pays étranger, soit une baisse de 2 000 personnes par rapport à l’année dernière et de 8 000 par rapport à 2022, année où l’immigration venue de l’étranger avait connu un pic à la suite de l’éclatement du conflit russo-ukrainien. Le chiffre de l’immigration venue de l’étranger se situe toutefois dans la moyenne haute de ces vingt dernières années.
Le rapport précise aussi : “Les changements de registre (entrées) n’ont jamais été aussi nombreux. Il s’agit de demandeurs d’asile, inscrits préalablement au Registre d’attente, et qui, en 2024, ont acquis le statut de réfugiés. Leur nombre est même plus important cette année qu’en 2010, année jusque-là record.”
Dans le même temps, presque 35 000 Bruxellois ont quitté la Région bruxelloise pour rejoindre un pays étranger, un nombre stable. Le rapport souligne qu’“il n’y a donc pas encore, à l’heure actuelle, de phénomène important de migrations de retour vers l’Ukraine, deux années après l’arrivée de nombreux ressortissants ukrainiens.”
Migration interne
Au niveau des migrations internes à la Belgique, Bruxelles reste largement déficitaire par rapport à la Wallonie et à la Flandre : un peu plus de 25 000 personnes sont venues s’installer en Région bruxelloise en provenance des autres Régions du pays. La majorité de ces nouveaux habitants ont entre 20 et 30 ans. Dans le même temps, 43 100 Bruxelloises et Bruxellois ont quitté la capitale pour s’installer en Flandre ou en Wallonie. Ce nombre d’émigrations est en légère baisse : il y en a 1 800 de moins qu’en 2021, année record d’émigration à Bruxelles.
L’étude explique : “Cette migration vers le cœur de l’agglomération bruxelloise s’insère dans le cycle de vie des individus : décohabitation parentale et autonomisation du jeune adulte, location du premier logement et/ou domiciliation en Région de Bruxelles-Capitale après y avoir kotté pendant ses études. Le choix de la Région bruxelloise est guidé par la grande offre de logements locatifs, les opportunités sur le marché de l’emploi et les offres socioculturelles (bars, cinémas, théâtres, restaurants…) que concentre la Région bruxelloise.”
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Des différences par commune
Dans le détail, la population bruxelloise a augmenté dans 15 des 19 communes bruxelloises. Les quatre communes qui ont perdu des habitants sont : Saint-Gilles (-466 habitants), Etterbeek (-644), Schaerbeek (-630) et Woluwe-Saint-Pierre, qui connaît une légère baisse. Anderlecht est la commune qui connaît la plus forte hausse de sa population avec 2 000 habitants supplémentaires.
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■ Une interview de Jean-Pierre Hermia, de l’IBSA, au micro de Vanessa Lhuillier