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Cherche réformateurs, désespèrément...
jeudi 9 avril 2009, par
J’exhume aujourd’hui un billet rédigé en un quart d’heure d’énervement en juillet 2008 mais qui a ensuite dormi en salle de rédaction....
Il semblerait qu’il faille "prendre des mesures fortes pour empêcher que la crise financière ne contamine l’économie réelle"... Ce genre de proposition...
Comme si l’une allait sans l’autre, comme si un coup de baguette magique allait brusquement scinder les produits de leur contre-partie en moyens de financement...
Ne ferait-on pas mieux de déjà se poser quelques questions plus "philosophiques" ? Vu que l’on commence à parler beaucoup de la crise sur le marché de l’automobile, vu que l’on envisage la recherche de moyens pour "limiter la casse" chez nous...
(...) au nom de quoi empêcherait-on les Lettons d’assembler les voitures dans lesquelles ils rouleront ? Voire de nous les vendre ? D’autant qu’en Belgique, même après les fermetures et les restructurations qui ont scandé les vingt dernières années, le solde reste globalement positif : pour une voiture vendue, on en fabrique encore deux. La sauvagerie est inhérente au capitalisme libéral, soit. Mais il est malvenu de le dénoncer dans ses effets redistributeurs et seulement lorsqu’ils se manifestent sous un jour défavorable ici.
Extrait de "L’arbre de Forest", Auteur : Théo Hachez, Référence : La Revue Nouvelle - Décembre 2006 / n°12
Bon courage à tou-te-s.
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